L'Espagne de Dali

Publié le par Henri Lemoine

L'Espagne de Dali

La rétrospective Dali, à Paris, avait ravivé notre désir de passer quelques jours en Catalogne, sur les traces du maître mais, d'une chose à l'autre, le temps avait passé...

Et puis voilà qu'il y a quelques jours, par extraordinaire, rien ni personne ne nous attendait. Alors nous sommes montés dans notre roulotte et...

Fouette cocher !

L'Espagne de Dali

Nous avons traversé la Camargue en catimini ; le soleil était haut et il faisait déjà chaud. En évitant les autoroutes nous avons gagné la Catalogne française et nous sommes rapprochés de la côte vers Leucate.

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Autant le dire tout de suite, jusqu'à Argeles sur Mer la route traverse des zones balnéaires guères enchanteresses ; mais dès que l'on approche de Collioure, la côte change et déroule son littoral rocheux ; au fond des anses, bien protégés des tempêtes, des ports de pêche et de plaisance se nichent.

D'Argeles, on s'élève sur les contreforts des Alberes avant de redescendre sur Collioure, port de pêche aux anchois qui attira, des 1910, les premiers "fauves" : Derain, Braqué, Matisse, et où Picasso et Foujita séjournèrent.

L'église fortifiée N.D. Des Anges flotte sur la baie entre ses petits ports colorés de barques catalanes.

Mais qu'il est difficile de s'y arrêter !

Pour les anchois de la maison Roque, nous attendrons le retour...

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En poursuivant le long de la mer nous avons rejoint Port Vendre (port veneris, port de Venus) qui abrita les galères antiques bien avant que Vauban en fit une place forte et qui est aujourd'hui le port de pêche le plus actif de cette zone

Ensuite ce fut Banyuls sur mer, patrie de Maillol, remarquable par le paysage de vignobles en terrasses qui surplombe sa baie abritée de la tramontane.

Plus loin, toujours en suivant la D914, au point culminant de la route, on arrive au Cap Rederis où une halte et quelques pas s'imposent pour admirer la panorama sur les cotes du Languedoc et de la Catalogne jusqu'au cap de Creus. Un marchand de vin s'y désespère dans sa cabane ne sachant plus quoi inventer pour attirer le chaland. Et, de fait, nous ne goutons pas son vin !

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Enfin nous arrivons à Cerbère, dernier village avant l'Espagne avec son énorme gare qui fait pendant à celle de Portbou, de l'autre côté de la frontière.

En Espagne, deux choses nous frappent dès l'abord. D'une part il y a moins de vignes et, d'autre part, les villages sont moins disparates ; anciennes et nouvelles maisons, pourtant si différentes, se confondent dans la blancheur générale. Le résultat est heureux.

Nous avons continué sur la N 260 jusqu'à El Port de Llanca en suivant le littoral des Alberes puis, par la GI 612, nous avons rejoint El Port de la Selva, en profitant d'aperçus magnifiques sur cette côte découpée.

Nous n'étions plus très loin de Cadaques, mais pas question de l'atteindre en suivant le littoral car la côte, très accidentée, n'est accessible que par la mer. Il faut emprunter la GI 613 qui passe par l'intérieur des terres.

Cette route, sinueuse et magnifique, longe de grands vignobles mais aussi beaucoup de restanques abandonnées. Ces terrasses soutenues par des murs d'ardoises et parfois encore plantées d'oliviers évoquent la splendeur passée d'un paysage aujourd'hui sauvage mais qui fut aménagé et travaillé comme un immense jardin.

Le port de Cadaques est dissimulé dans les derniers contreforts des Pyrénées. C'est un village de pêcheurs aux étroites rues en pentes et aux maisons blanches regroupées autour de l'église Santa Maria dont la sobriété extérieure contraste avec la luxuriance intérieure et notamment une magnifique retable baroque. Les orgues doivent être fameuses puisqu'on y donne régulièrement des concerts.

Rendue célèbre par Dali, Cadaques a attiré de nombreux peintres. D'abord Picasso qui y séjourna en 1910 et y peignit Le Guitariste, puis vers la fin des années 1920, des membres du mouvement surréaliste français : Paul Eluard et sa femme Gala (qui épousa ensuite Dali), André Breton, Rene Magritte... Frederico Garcia Lorca et Luis Bunuel y résidèrent chez Dali et, dans les années 1930, Man Ray et Marcel Duchamp y vinrent très régulièrement...

Aujourd'hui les touristes s'y pressent et profitent de son cadre vraiment exceptionnel. Le village ceinture une succession de criques et de petites anses sablonneuses peuplées de barques colorées où l'on peut se baigner dans une eau très pure. Il y a beaucoup de monde mais on a l'impression que le tourisme ne pourra jamais dénaturer ce lieu où l'on se sent comme dans un cocon, isolé au bout du monde, les pieds dans l'eau, à deux pas, deux kilomètres exactement, de Portlligat où se trouve la maison-musée de Dali que nous devions visiter le lendemain en début d'après-midi.

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Apres une nuit paisible nous sommes partis, assez tôt le matin matin pour explorer en voiture le Parc naturel du Cap de Creus qui est sillonné de routes vertigineuses et de sentiers qui courent entre d'abrupts précipices et de petites calanques cachées.

Nous nous sommes perdus dans des chemins sans issue qui nous ont conduits au bord de la mer à l'ouest de Roses, à l'entrée d'une base militaire presque au sommet de la montagne et, finalement, au phare du Cap de Creus qui offre une vue panoramique spectaculaire. Tout cela avant de nous rendre chez Dali, à Portlligat.

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Portlligat, c'est une petite baie au nord de Cadaques, de l'autre côté de la colline ; une baie abritée avec au fond quelques cabanes de pêcheurs. Un lieu enchanteur qu'il faut aborder à pied, comme nous l'avons fait, en descendant du camping municipal (Nous avions garé notre roulotte sur un terrain vague servant de parking, juste en face...).

Blotties contre les oliviers au creux de cette côte admirablement découpée, quelques baraques, dont certaines servirent de base à la maison que se fit bâtir Dali, se reflètent dans l'eau, baignées d'une lumière intense.

C'est à peine si l'on devine, à quelques détails architecturaux emblématiques du Maître, que l'on s'approche de ce qui fut pendant de nombreuses années la demeure et le principal atelier de Dali.

Il y a aussi un Hôtel, mais il ne se remarque même pas.

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Dali aimait à dire : "il est impossible de comprendre ma peinture sans connaître Portlligat".

Cela ne veut pas dire qu'il suffit d'aller à Portlligat pour comprendre la peinture de Dali mais il est vrai que les paysages du Cap de Creus sont comme une promenade dans les fonds de ses tableaux et que la visite de sa maison, qui est en soi une oeuvre d'art, est une bonne introduction à son imaginaire...

Difficile de dire ce qui nous a le plus séduit de l'environnement naturel, magnifique, ou de la maison si parfaite. Une chose est sûre ; il y a une réelle osmose entre la nature, les cabanes de pêcheurs et la maison de Dali, si fantasque soit-elle. On sourit à bien des détails mais tout est indéniablement beau et juste. Les meubles, les objets, l'organisation de l'espace, la piscine, la cabine téléphonique, l'œuf sur le toit et l'homme en détritus couché dans l'oliveraie, tout est à sa place et concoure à la beauté de l'ensemble. Une maison de rêve dans un cadre idyllique d'où Dali pouvait admirer le premier, et par le truchement d'un miroir scellé de biais dans le mur en face de son lit, le soleil se lever sur l'Espagne...

C'est à voir absolument. Mais mieux vaut réserver à l'avance car on entre par petits groupes de huit personnes tous les quart d'heure et il y a beaucoup de visiteurs !

Reste que l’émerveillement est quelque peu blessé lorsque l’on découvre, parmi les photos de Dali en compagnie des personnes importantes de son époque dont Gala décora «la pièce des armoires», celle où il sert la main de Franco... pourquoi diantre Dali a-t-il accepté de garder sous ses yeux pendant quelques dizaines d’années cette photographie ? Mais il ne faut pas confondre l’homme et l’oeuvre !

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À la fin de la journée nous sommes montés à bord du "Gala", le bateau restauré de Dali, pour longer la côte jusqu'au Cap de Creus.

Et puis, après avoir avec beaucoup d'imprudence emprunté un pseudo chemin de douanier pour atteindre non sans difficultés une plage où nous baigner, nous sommes remontés à pied jusqu'à Cadaques pour finir la journée en traînant dans ses ruelles et le long de ses anses jusqu'à ce que, la nuit tombée, les lumières électriques prennent le relais du soleil.

Et, la magie des lieux opérant, nous avons bien du convenir que si Cadaques n'est pas le centre du monde (Dali nous a appris qu'il est situé exactement à l'emplacement de la gare de Perpignan) il n'en est pas loin et que l'on s'y sent bien.

Les sangliers aussi d'ailleurs, qui hantaient les abords de notre roulotte sagement garée entre le cimetière et le camping de Cadaques.

C'est à peine s'ils ont relevés le nez pour nous regarder passer !

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Au lever du jour les sangliers étaient répartis vers des lieux plus tranquille et nous avons pris la route pour Figueres. Nous voulions consacrer la matinée au Teatre-Museu Dali.

C'était compter sans la foule. La file d'attente était telle que nous avons renoncé à attendre et que nous avons préféré faire un tour dans le centre historique avec ses petites places et ses ruelles sympathiques, arpenter la Rambla, bien sur, et faire le tour de l'église de Sant Pere qui fut construite au 14° siècle et dont la nef unique est un bel exemple de gothique catalan.

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Nous espérions qu'il y aurait moins de monde en début d'après-midi mais quand nous sommes redescendus du Castilo de Sant Ferran, - une impressionnante forteresse construite au 18° siècle pour défendre la frontière avec la France, l'une des plus grande d'Europe, avec un plan à la Vauban, qui domine la plaine de l'Ampurdan et possède des écuries immenses -, la queue pour accéder au musée s'était encore allongée !

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Alors, changement de programme et de décor, en route pour les ruines d'Empuries.

La ville greco-romaine d'Empuries ( emporion = marché en grec) comprend trois centres.

Palais polis - la ville antique -, Neapolis - la nouvelle ville - et la ville romaine.

Fondée au 6° siècle avant JC par les grecs phocéens, déjà établis à Marseille, Neapolis est installé sur ce qui était une île : l'actuel village de Sant Marti d'Empuries. Les grecs fondent ensuite, sur le rivage, la ville de Neapolis et, en 100 avant JC, les romains s'installent à l'ouest de Neapolis sans pour autant chasser les Grecs. La ville sera ruinée au 3° siècle par les invasions barbares et s'éteindra avec l'arrivée des arabes au 8° siècle.

C'est un site magnifique et immense, au bord de la mer, qui permet de se faire une idée assez précise de ce qu'était un port de commerce grec et une ville de garnison romaine.

Nous nous sommes baignés à proximité des murs de l'ancien port, non loin de Palaiapolis.

Mais de la ville antique il ne reste plus rien ; elle a été recouverte par le village médiéval de Sant Marti d'Empuries dont les charmantes ruelles tortueuses se rejoignent toutes sur la place de l'église qui domine la mer. Une place dissymétrique mais harmonieuse aujourd'hui envahie par les restaurants. Le poisson était très bon !

Nous avons trouvé refuge au détour d'un chemin de terre, non loin de là, pour dormir.

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Plus au sud, en allant vers Girona, Pubol et la Casa-Museu Castello Gala Dali nous attendait.

C'est un petit village désert au cœur des terres, un village campagnard aux odeurs puissantes qui semble ne s'animer qu'avec l'arrivée des visiteurs (le musée ouvre à 10 heures).

C 'est en 1979 que Dali offrit à Gala le château du 14° siècle qui domine Pubol et où il ne se rendait que sur invitation écrite de sa femme... C'etait la condition exigée par Gala pour accepter le cadeau et Dali l’accepta d'autant plus volontiers que cela s'accordait bien, disait-il, avec ses tendances masochistes !

Très différente de Portlligat , cette maison est tout aussi dalinienne mais respecte absolument l'architecture et la distribution des pièces d'origine. C'est un écrin pour une reine, un lieu enchanteur et enchanté où s'exprime l'amour de Dali pour Gala, avec un jardin hanté par des éléphants aux longues et fines pattes d'échassiers, une fresque à la Michel-Ange au plafond de la salle des blasons, des cheminées extraordinaires et un mobilier surréaliste. Le tout très insolite mais remarquablement paisible. Un havre de paix où Gala devait avoir plaisir à se retirer pour se reposer des folies paranoïaques de son mari. Une pièce maîtresse du triptyque - Portlligat, Figueres, Pubol - qui nous a permis de découvrir l'Espagne de Dali.

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Mais il n'y a pas que Dali dans la vie et nous étions trop près de Girona pour ne pas faire le détour.

Située sur un promontoire au confluent de quatre rivières : le Ter, le Galligants, le Guell et l'Onyar, Girona est la ville aux mille sièges. Ses remparts, qui furent ibères puis romains avant d'être médiévaux se souviennent des assaut des troupes de Charlemagne et, en 1809, de l'héroïsme des troupes du général Alvarez de Castro qui résistèrent près de huit mois à Napoléon.

Nous nous sommes garés au parking sous-terrain du centre ville ce qui nous a permis de commencer notre visite en traversant un des ponts qui enjambent l'Onyar dans laquelle miroitent en reflets ocres et orangées les façades de la vieille ville.

Cette ville mérite plus de temps que nous lui avons consacré ; la chaleur, torride ce jour là, nous a un peu découragé. Elle recèle des trésors qui nous ont échappés.

Mais nous garderons le souvenir des Bains Arabes, construits à la fin du 12° siècle, des vestiges des remparts transformés en jardins à l'atmosphère romantique et, dans la cathédrale, de la tapisserie de la Création que nous aurions contemplé plus longtemps sans l'irruption intempestive et bruyante de touristes français... No comment !

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Il faisait tellement chaud que nous nous sommes réfugies en fin de journée dans une calanques proche du Cap de Creus pour nous baigner et diner face à la mer avec la ferme intention d'être le lendemain matin à Figueres avant l'ouverture du Teatre-Museu Dali pour le visiter "à la fraîche".

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Et ça a marché ! Présents une demie heure avant l'ouverture nous n'étions pas les premiers mais la queue était très raisonnable et nous avons pu entrer dans cet ancien théâtre municipal construit en 1850 et détruit en 1939 avant d'être réaménagé en musée par Dali qui disait :

"Ce musée ne peut être considéré comme un musée, c'est un gigantesque objet surréaliste, où tout est cohérent et rien n'échappe à mon entendement."

Autant dire que c'est indescriptible, extravagant, excentrique, surprenant, totalement fou, inimaginable pour le commun des mortels et parfaitement réussi. Une œuvre d'art ; la plus extraordinaire des œuvres de Dali.

Tout ici devrait choquer : le œufs qui surplombent la Torre Galatea, les miches de pain collées sur ses façades dont le rouge criard jure avec l'architecture néoclassique qu'il recouvre, les colonnes de pneus, le salon Mae West, le parapluie qui s'ouvre et se ferme comme pour protéger (?) de la pluie et du soleil une reproduction de la barque de Gala qui plane au dessus de la cour, les choux sur la façades les lavabos, les mannequins dorés et toutes ces œuvres de Dali mais aussi de Pitxot, de Duchamp, de Fortuny, de Bouguereau (le prince des pompiers à mon sens) et j'en oublie. Tout devrait choquer et l'on sort émerveillé.

Plus qu'une visite, c'est une expérience inoubliable.

L'exposition des bijoux conçues par Dali et présentés dans la Torre Galatea ajoute encore à la féerie. Nous en sommes sortis éblouis et contents d'avoir fait le tour du triangle de Dali.

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Il nous restait encore à découvrir sur le chemin du retour une merveille d'un tout autre genre : le monastère de Sant Pere de Rodes.

Les ruines de cet impressionnant monastère bénédictin s'élèvent au dessus d'El Port de la Selva sur les flancs du mont Sant Salvador dans un site magnifique qui domine le cap de Creus et le golfe du Lion. Construit au 10° siècle et saccagé puis abandonné au 18° l'église, d'influence pré romane, présente une unité de construction inhabituelle et de magnifiques chapiteaux qui rappellent ceux de Cordoue et de Byzance.

Le clocher est un bel exemple du style roman lombard.

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La pluie et la brume ne nous ont pas permis de prendre toute la mesure du panorama mais ne nous ont pas empêché d'apprécier à sa juste valeur l'étroite route vertigineuse qui redescend vers El Port de la Selva.

Nous reviendront trainer par là.

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De l'autre côté de la frontière nous avons pris le temps de trouver une place de parking (près de la gare) et de flâner dans Collioure. C'eût été dommage de s'en priver. Et puis nous avons pu acheter des anchois chez Roque !

Dès lors, plus rien ne s'opposait à ce que l'on rentre à la maison...

Fouette cocher !

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Publié dans Voyages

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A
La belle évocation, magnifiques photos !...Merci, merci.
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D
beau voyage au pays de Dali. Cadaquès !!! j'y suis allée j'avais 20 ans, c'était il y a ... c'était avant-hier.<br /> Merci !
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C
Que de beaux souvenirs vous me faites revivre, Cadaquès, San Pere de Rodes, le musée Dali... et l'envie de découvrir Empuries ! Merci
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